DES TÉMOIGNAGES PROPHÉTIQUES SUR LES ENFANTS AVORTÉS

 

Code de droit canonique et l'âme de l'enfant

Texte du Cardinal Cottier, théologien du pape Jean-Paul II

J'ai perdu un enfant précocement par fausse couche

Les fausses couches: Témoignage d'une mère. Juillet 2005

David, un enfant comme les autres, par Philippe Coutel, 2004

Un clin d’œil du Ciel à une de nos mamans adoptantes, 23 avril 2005

Quand Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus met son Doctorat au service de cette adoption, 03 mai 2005 

Témoignage du Père Jean Yves: l'adoption des enfants morts avant leur naissance, Chrétiens magazine, Mars 2005

Témoignage paru aux éditions Parvis dans un livre de René lejeune, sur le baptême des enfants avortés, Editions du parvis

 

 

LE CODE DE DROIT CANONIQUE

 

Droit canonique. L'article 747 du Code de Droit canon (Droit ecclésiastique) prescrit : «Il faudra veiller à ce que TOUS les fœtus abortifs, quel que soit le temps où ils auront été mis à jour, soient baptisés : de façon absolue, s'il est certain qu'ils vivent, de façon conditionnelle, si la vie est douteuse ».

Ceci signifie clairement que l'Eglise, en sa pratique, part du principe que l'âme est déjà là, quel que soit le moment de l'avortement. Sans doute, les scientifiques distinguent entre: «embryons» et «fœtus». Mais l'Eglise ne rentre pas dans cette distinction d'ordre purement technique (médical).

Cette pratique constante qui fait baptiser «absolument», c'est-à-dire sans la condition: «si capax es», permet de déduire la conclusion théologique suivante : Pour l'Eglise, dès qu'il y a vie, il y a âme spirituelle.

 

LE CARDINAL GEORGES COTTIER

 

 

 

http://www.tsr.ch/?siteSect=700401&sid=4377479&f

 

 Le Théologien du pape Jean Paul II

 

 

 L’EMBRYON EST DEJA HUMAIN

 

Article paru dans la revue Stellas Maris du mois de Septembre 2005

 

Dominicain et théologien,de la Maison pontificale, le Cardinal Georges-Marie Cottier a pris position sur la procréation assistée en vue du Référendum des 12 et 13 juin 2005 en Italie.

 

Le 29 janvier 2005, dans les colonnes du quotidien « Avvenire, le Cardinal Cottier a affirmé que « l’embryon étant une personne en devenir qu’il a une âme ». Partant des données scientifiques, il affirme : » Il s’agit avant tout de la génération d’un être humain. Dès le début, l’embryon est ordonné par la nature à recevoir de Dieu l’âme spirituelle. Et c’est pour cela que, juridiquement, il doit être considéré comme une personne. Les théories qui nient ce concept sont incapables d’expliquer quel est le moment où dans la chaîne de la vie on se trouve devant une personne ».

 

Pour ce qui est du drame des embryons congelés, il affirme : « Ces embryons ne devraient pas exister. La fécondation artificielle a des taux de réussite si bas que pour éviter les échecs, on augmente la production d’embryons, et c’est un massacre. »

 

En juin, le Cardinal Cottier a déclaré au quotidien « La Stampa » : « je voudrais que l’on dise toute la vérité. L’éprouvette a de rares succès. Et les plus grandes promesses thérapeutiques viennent des cellules souches adultes… L’embryon est un être humain en devenir » et non pas un quelconque amas de cellules. « Au microscope, il peut apparaître comme tel, mais il est déjà organisé, et il est capable de s’organiser, il est potentiellement humain, il est un homme. »

 

En outre, pour ce qui est de la fécondation « hétérologue », c’est-à-dire par un donneur étranger du couple, le Cardinal Cottier invite à envisager

Le point de vue de l’enfant et déclare :  « Le fait de savoir qui est son père demeure un problème (…). Dans certains pays on dit : l’enfant a le droit de savoir et dans d’autres pays, au contraire, on préfère le cacher.

Dans les deux cas il y a traumatismes psychologiques.

 

même source que la photo au-dessus

 

 Mise en ligne de l’article pour l’Octave de la Solennité de La Nativité de la très Sainte Vierge Marie le 8 Septembre 2005

 

 

 

Témoignage du Père Jean-Yves et l'adoption de des enfants morts avant leur naissance, Père Jean-Yves, Chrétien Magazine, Mars 2005

 

J'ai perdu un enfant à quelques mois de grossesse

Pour en savoir plus, lire le livre de Mirella Pizzioli - Porte ouverte sur l'au-delà (Éditions du Parvis)

    Dois-je lui donner un prénom, faut-il prier pour lui ?
 

Oui l'enfant a déjà une Âme dans le corps de sa mère
d'après les révélations de Mirella Pizzioli.
Il faut penser à lui, prier pour lui et lui donner un prénom.
Il faut le considéré comme un enfant qui a vraiment vécu.

Un enfant qui aurait du être baptisé (dans une famille chrétienne) reçoit le baptême en même temps
que son petit frère (s'il n'y a pas de petit frère, on peut penser que Dieu se sert,
par exemple, du baptême d'un cousin).

Dieu prend également bien soin des enfants de familles non chrétiennes
mais nous ne savons pas de qu'elle façon Il opère.
A.C. Emmerich
l'a su, mais Dieu lui a interdit de le révéler.

Pour en savoir plus, lire le livre de
Mirella
Pizzioli - Porte ouverte sur l'au-delà
(Éditions du Parvis)

Voici 2 extraits des révélations de Mirella Pizzioli
Porte ouverte sur l'au-delà
(Éditions du Parvis)

carre.jpg (4781 octets) Maintenant, mon fils est avec moi.
carre.jpg (4781 octets) Je vois sur l'autel, un bambin très petit ...


Page 124
Rita. O: Maintenant, mon fils est avec moi.

Je m'appelle Rita et je veux vous conter mon expérience.

J'ai connu Mirella en juin 1998 et par elle, j'ai pu écouter les pensées de ma maman
(décédée depuis quelques années). Ce fut une émotion immense.

Tout s'est déroulé d'une façon très simple, dans une prière très douce, et j'ai vraiment senti la présence de Dieu. Mirella n'est pas un médium (ni, dit-elle, une sensitive) mais une simple personne à qui le Seigneur a donné des « choses incroyables ». D'entendre ma maman me dire des paroles infiniment saintes, a permis au Seigneur de faire un grand miracle en moi: ma foi a grandi d'une manière démesurée, je me sens bien, je sens Dieu ami, proche de moi, je me sens fille d'un Père infiniment bon et prévenant, je prie avec dévotion, je n'ai plus peur. J'affronte les difficultés avec courage et conscience, même la maladie qui m'a frappée en août.
C'est justement parce que je me sentais encore très faible que j'ai demandé à mon mari s'il pouvait m'accompagner chez Mirella au mois de septembre. Il n'était pas très enthousiaste, ces expériences le dérangent et il n'avait pas envie de me conduire, mais j'ai tellement insisté qu'il m'a accompagnée.


Une dizaine de minutes après notre arrivée chez Mirella, elle se mit à regarder un point du bureau,

elle sourit et elle dit qu'un enfant venait tout juste d'arriver (jamais né sur la terre, dit-elle)
qui était assurément de notre famille.

Le cœur me tressaillit dans la poitrine. Nous avions perdu un bambin. Mirella toujours souriante le décrivit :
«Il est derrière vous, sa petite main droite est appuyée sur le siège (il y avait un siège) et la jambe droite croisée devant l'autre, il porte une chemise rayée, mais ce qui me frappe, ce sont ses grands yeux noirs, son visage est rond et potelé, il a des cheveux noirs qui lui descendent sur le front, c'est un garçon.»
(Pour moi c'était une confirmation, parce que j'avais toujours pensé que c'était un garçon.)

Mirella, continuant à fixer ce point poursuivit:
«Ce garçon veut qu'on se souvienne de lui, non comme quelque chose de triste (c'était ce que j'avais toujours fait jusqu' à ce moment), il veut faire partie de la famille, de sa famille et il veut un prénom.»

La présence de mon enfant était si vraie, si réelle, si limpide, que Mirella, tandis qu'elle nous le décrivait de nouveau, disait que ce serait beau de pouvoir faire un portrait.


Ainsi avons-nous fait : la famille réunie décida de l'appeler Enrico Maria. Depuis ce jour, je lui parle souvent. II n'y a pas un jour ni un chapelet où il ne soit nommé.

Cela a été comme de retrouver un enfant perdu.

Et la joie de savoir qu' il est avec nous et qu'en même temps il peut se réfugier dans les bras de Jésus et de sa sainte Maman Immaculée, et que moi, à travers Enrico Maria, je peux sentir la proximité de Dieu à côté de moi, plus que ce que je ressentais.
Cela me fait comprendre le grand don que le Seigneur m'a fait.
L'idée d'avoir l'image d'Enrico Maria s'est faite toujours plus forte, et j'ai demandé cette faveur à une cousine très chère. Je la lui ai demandée comme cadeau de Noël et avant de la recevoir, souvent, je pensais avec joie et une grande émotion que pour Noël, je verrais mon bambin.
Un matin, ma cousine m'apporte le portrait en me disant qu'elle l'avait fait trois fois et que par trois fois, elle n'avait même pas réussi à changer les couleurs.

Quand je l'ai vu, j'éprouvai une émotion immense, je me sentais enrichie de l'intérieur, et toute la famille connut mon fils. Maintenant, son portrait est dans la salle à manger et mes enfants montrent à leurs amis le portrait d'Enrico Maria. Enrico Maria est avec nous, et c'est une chose naturelle, et pour moi c'est lui, ce n'est pas un portrait, mais une photo.
J'ai porté le portrait à Mirella qui immédiatement a reconnu dans cet enfant le bambin qui était à côté de moi et de mon mari. Merci, Seigneur Jésus, merci aussi à toi, Mirella, je t'aime.

Rita. O


Page 51
Mirella est rentré dans un église et assiste à un baptême.


(...)Tout à coup, je vois sur l'autel, un bambin très petit qui comme moi est très attentif.
Il a de très beau yeux noirs, profonds, intenses, et très sérieux; pas une parole ne lui échappe.
Je m'émeus, bien que je ne sache pas qui c'est, je sens que je l'aime et je voudrais l'embrasser.
Dans mon cœur, je lui parle :
«Qui es-tu, petite créature ? Je sens que je t'aime, que Dieu t'enveloppe dans ses bras et que la Vierge Marie te chante: "Fais dodo... "»


Le bambin me sourit et dans l'étrange silence qui s'est formé autour de moi,

il me dit :

Je suis le frère aîné de G. (le bambin que le prêtre est en train de baptiser). J'ai voulu donner ma vie pour lui, dans un ultime acte d'amour.


J'ai attendu ce moment parce que au moment où mon frère est baptisé au nom de Dieu le Père, de Jésus le Christ et dans l'amour du Saint Esprit, moi aussi, par la volonté du Seigneur,
je serai baptisé avec le même nom.
Et puis... voilà... je retournerai au Père qui est dans les cieux.
Tout cela pour sanctifier mon frère. Mirella
(et ici la voix se fait triste) ici, personne n'a prié pour moi, toi seulement. Dis-le pour que cela se sache.

Je suis un peu abasourdie, j'ai perdu la notion du temps, et je continue à répéter dans mon cœur:

«Dis-le pour qu'on le sache, dis-le pour qu' on le sache...»
Comment faire ? A qui ? Avec quelles paroles ? Ils vont penser que je suis folle, mais je dois et je veux le dire. Je prie, récite l'acte de contrition en avance pour recevoir la sainte communion et une dame que je connais s'approche de moi; nous nous sourions et elle me dit à voix basse :

Mirella, quelle belle surprise tu m'as faite ! Comment as-tu fait pour savoir que aujourd'hui nous avions le baptême de mon neveu ?


J'ai un frisson et avec la plus grande simplicité je lui dis que je ne le savais pas et que je ne devais pas non plus être dans cette église et que, à la fin de la messe, je voudrais lui parler.
La cérémonie terminée, la grand-mère vient près de moi et je lui demande à brûle-pourpoint :


Ta fille a seulement cet enfant ?


- Oh, oui, et quelle joie, Mirella, parce que l'année dernière, elle en a perdu un au troisième mois de sa grossesse. Et alors tu peux imaginer avec quelle anxiété nous avons attendu G.


Je lui ai pris les mains dans les miennes et je lui ai raconté lentement ce que j'avais vu et entendu.

Au fur et à mesure que je lui racontais, elle me serrait les mains de plus en plus fort et quand je lui ai répété les paroles :
«Ici personne n'a prié pour moi», un gémissement lui sortit de l'âme et de tout son cœur elle dit :

«Oh ma créature, ma sainte créature !

Nous pleurions et sourions ensemble, l'émotion est si grande, un faisceau d'amour à l'adresse du bambin G. du ciel...
J'ai compris! Voilà le but: l'amour, il voulait l'amour. Amour toujours et seulement amour. Je suis convaincu que G. du ciel aura toujours tout l'amour qu' il désirait de sa famille de la terre.


Je m'agenouille à nouveau et je remercie le Seigneur pour ses attentions infinies.
Qui ose dire que Dieu est distrait ? Qui ose dire que les morts sont morts ?
Sur la route, je me parle à moi-même; j'ai vu un saint bambin, la naissance d'un nouveau petit et éternel.

Pour en savoir plus, lire le livre de Mirella Pizzioli - Porte ouverte sur l'au-delà (Éditions du Parvis)

 

 

Les fausses couches: Témoignage d'une mère. 16 Juillet 2005

 

 

16juillet. Oui bonne fête de Notre Dame du Mont Carmel.

 

J’ai reçu un témoignage en rentrant ce matin du Carmel où je suis allée assister à la Messe de Notre Dame du Mont Carmel.

 

J'ai emmené en voiture une amie et une dame. Ce matin comme j'étais en retard, nous n'avons pas beaucoup parlé sur le chemin de l'aller et au retour j'ai profité pour parler à cette dame que je ne connaissais pas de Visitation pour la Vie et des baptêmes et des adoptions spirituelles d'enfants morts sans baptême.

 

D’un seul coup elle me dit c'est curieux j'ai fait un drôle de rêve cette nuit : « je descendais dans une cave et un enfant d'environ un an, un petit garçon ne me lâchait pas et ne voulait pas que je le laisse et je ne comprenais pas pourquoi ! »

 

Nous lui avons répondu avec mon amie que c'était sans doute un enfant qu'elle avait perdu par fausse couche toute émue elle nous apprit qu'elle en avait fait plusieurs et je lui ai rappelé l'Evangile que nous venions d'entendre en fait le 4éme mystère de Mystères rédempteurs de Sainte Marie Madeleine du chapelet de la très Sainte Trinité pour la vie qui n'est pas celui prévu par la liturgie mais un texte sans doute choisi par le prêtre pour le Carmel: Marie, quelques femmes dont Marie Madeleine et Jean au pied de la Croix quand Jésus dit : "Femme voici ton Fils, Fils voici ta Mère".

 

Elle était émue aux larmes et a promis de dresser un autel à la Ste Vierge dont la statue qu'elle a chez elle est Notre Dame de la rue du Bac, ce qu'elle ne savait pas mais lorsque nous lui avons montré les médailles que nous portions autour du cou elle a dit oui c'est elle et elle écrase la tête du serpent.

 

 Mon amie a promis de lui prendre un rendez-vous avec le Père Jean Yves pour officialiser le baptême de ce petit et apparemment d'autres puisqu'elle a fait plusieurs fausses couches et a porté le stérilet.

 

Merci Abba, Père Très Saint Dieu éternel.

 

Nadège

 

David, un enfant comme les autres, par Philippe Coutel, 2004

 

UN SONGE SUR UN ENFANT AVORTÉ.

Par Philippe Coutel, 2004, édition numérique site http://eschatologie.free.fr

 

Voici le récit d’un songe dont Philippe Coutel a été le témoin. Ce qu’il contient ne présente pas d’obstacle pour la foi catholique, sans que toutefois l’enseignement qu’il contient soit dogmatiquement reconnu par l’Eglise.

Plusieurs points importants, actuellement en cours d’élaboration par des théologiens, semblent confirmés :

-                                     L’existence très précoce de l’âme des enfants avortés.

-                                      Leur baptême du sang ou du désir. (voir l'avis du Recteur des sanctuaire de Montligeon sur ce point).

-                                     Le rôle des anges dans leur éducation humaine.

-                                     Leur entrée finale dans la Vision de Dieu.

Quelques questions ne sont pas résolues :

-                                     Le rôle des habitants HUMAINS du Ciel dans leur éducation.

-                                     La perte que constitue pour eux le fait de n’avoir pas connu la vie terrestre.

-                                     La possibilité d’un baptême de désir venant des habitants de la terre.

 

Arnaud Dumouch, Agrégé en théologie,

02 avril 2005, jour de l’entrée au Ciel du Pape Jean-Paul II.

 

 

  

 

 

 

AVANT-PROPOS.

 

La petite Thérèse avait écrit :

 

“Je n’écris pas pour faire œuvre littéraire mais par obéissance”.

 

C’est ce que je veux faire ; J'ai reçu une effusion au renouveau charismatique, et dans cette effusion, il y a eu, entr'autre, la rencontre avec un enfant avorté. Un ami Jésuite m'a conseillé de témoigner, en me disant que cela pourrait beaucoup aider à une prise de conscience et des guérisons sur ce problème. Et puis j'ai beaucoup réfléchi et prié, et il me semble bien que le bon Dieu me pousse doucement et peu à peu dans cette direction. Je sais bien que nous avons Moïse et les Prophètes, et que un qui reviendrait d'entre les morts ne servirait à rien pour convaincre, si Moïse et les prophètes ne sont pas écouté. Mais dans cette affaire, l'initiative vient de Dieu et non de moi car je n'ai rien demandé. Et puis dans l'Evangile, on voit bien des prophètes revenir à la vie, à la mort de Jésus, afin de témoigner de sa divinité. Si j'avais l'impression de vous balancer en pleine poire une tarte à la crème à la sauce "new-age", je garderais le silence le plus complet. Mais je sens que je dois témoigner, et témoigner d'une seule chose : Ces enfants ne sont pas une abstraction ; Ils existent et sont bien concrets. Je suis témoins. Je ne dois pas convaincre, mais dire simplement ce que je sais ; C'est tout.

Je veux ici vous raconter toute mon histoire avec David, un petit garçon, victime de l’avortement, parmi des millions et des millions d’autres victimes. Et mon chagrin est de n’avoir rien pu dire à sa maman, alors qu’il était venu lui dire : “Je t’aime”. Elle n’a pas compris, tout en reconnaissant les faits. Toutefois, il faut dire que ce n'était pas un amour à 37°2, mais à 3000 degrés. Mais le Seigneur avait sans doute comme dessein qu'en étant ainsi muselé, mon témoignage serait porté plus haut ; Et que ce qui n’a pu être murmuré à l’oreille d'une seule, soit ainsi hurlé aux quatre coins du monde. Hurlé jusqu’à ce que l’homme insensé comprenne, comprenne et demande pardon au Père des cieux, et à l'enfant.

Je me retrouve bien ennuyé. Toute ma vie a été de m’accrocher à la voie de la petite Thérèse, qui se contente du simple chemin de la foi, sans rien d’extraordinaire. Ni visions ni révélations. Là ce n’est plus le cas. J’avoue que cette histoire m'a fait peur. Je suis même aller voir un psychiatre non porté sur la religion, pour lui dire que j'avais peur de devenir fou. Et c'est lui qui m'a rassuré, en me disant que la psychiatrie n'a rien contre les visions, qu'elle ne confond pas avec les hallucinations, quand ces visions sont cohérentes. Par contre, ce psychiatre m'a expliqué que mon problème était que je refusais l'amour. Je pense que tout mon trouble venait du fait que je refusais l'amour; D'aimer et d'être aimé. Je freinais des quatre fers en refusant la tendresse de Dieu. D'où mon angoisse devant ce cadeau d'amour du Seigneur. Mais plus que des grands saints ou des mystiques, c’est le visage de l’homme, et de la femme, que le Père des cieux recherche et veut retrouver dans son amour. Ce visage, perdu au péché originel.

“Adam, Adam, où es-tu”.

 Et retrouvé à l’agonie du Christ, défiguré.

“Ecce Homo”.

 

Pour revenir à mon sujet, ce n'est pas le coté extraordinaire qui compte vraiment. Nous sommes tous pareil et l'on aime bien le fantastique. Mais le vrai merveilleux, c'est le merveilleux de la tendresse de Dieu et de sa miséricorde, qui fait du positif avec notre négatif.

Je prie donc la petite Thérèse de m’assister dans la rédaction de ce témoignage, et de me maintenir dans le sens de l’essentiel, elle qui est pour moi le Docteur de l’essentiel. Je dépose tout au pied Marie, Mère du bon conseil. Que ce que j'écris dans ces pages puisse ne jamais faire du mal à quiconque, et ne faire que du bien.

Et surtout, je m'en remets au jugement de l'Eglise, ne témoignant que lorsqu'elle m'y autorisera. Que ces pages demeurent dans la mouvance du Magnificat, tout le long des lignes, jusqu'à la fin.

 

 

UNE NOTE SOMBRE. LE CHATIMENT.

 

Puisque je dois tout raconter, je ne peux pas commencer sans parler du châtiment de l’avortement. Croyez bien que j’aie longuement hésité à le faire. La petite Thérèse écrit dans une lettre, qu’un sermon d’un prêtre sur l’enfer l’avait rendu blême de colère. Mais Marie, qui pour être euphémique est quand même le complément de Thérèse, parle, elle, de l’enfer. A Fatima, elle montre l’enfer aux enfants ; Ce qui peut paraître très peu pédagogique. A Medjugorges aussi elle montre l’enfer aux enfants. Non, ce qui rendait blême de colère notre petite Docteur de l’église, c’est cet excès de la peur de l’enfer, que l’on exploitait à son époque, et qui ruinait l’amour par une crainte servile. Maintenant on tombe dans l’excès inverse. Au reste, je peux me tromper sur la nature du châtiment, et avoir mal compris, mais si je ne parle pas, je serrais responsable du sang de mon frère, donc je parle.

 

En mon âme et conscience, je prends mes responsabilités face au Seigneur, et je décide après réflexion de garder scellé ce qui m'a été montré sur le châtiment éternel de l'avortement, quand on n'aura pas demandé pardon au Seigneur. Ce serrait comme une note dissonante, là où tout doit être miséricordieux et positif. Mon truc c'est la miséricorde, et non de filer la trouille aux gens. Si quelqu'un veut avoir la trouille, il n'a qu'à aller voir un film d'épouvante. Il y en a qui sont très bien pour ça. Marie peut se permettre. Moi, pas.

 

Je le sais, je le sens ; j’ai vécu une minute le châtiment éternel de l’avortement. Mais j'ai cru que cela allait durer ma vie entière, car comment me tirer de là ? Et puis une autre minute, je me suis retrouvé avec la certitude d'être damné pour l'éternité, dans un désespoir sans nom. C'était très tangible. Avant de comprendre que je portais le cœur de quelqu'un d'autre. J’ai souffert juste suffisamment pour pouvoir témoigner. Au risque de me répéter, vous qui me lisez, si vous avez vécu le drame de l’avortement, pour vous-mêmes, demandez pardon au Père. Vous ne savez pas encore l’horreur.... Après cela, le diable peut vous désespérer, en vous faisant croire que vous êtes perdu, sans possibilité de pardon. Non c’est faux ! Le Père n’aime pas qu’on le prenne pour un imbécile, ni que l’on abuse de sa miséricorde, mais il y a le pardon. Et même, tout n’est que fétu de paille dans un brasier immense d’amour et de tendresse. Si l’accusateur vient ensuite pour nous désespérer, il faut répéter sans cesse :

 

“ Papa, je crois en ton pardon, je ne sens rien, mais je crois en ton pardon”.

 

Mais il vous est supplié de demander pardon au Père, et à votre enfant. Dans un moment de folie, il est parti, loin de vous, mais il vous aime et vous attend, et vous pourrez un jour lui offrir un merveilleux festin d’amour, de votre cœur, qui ne serra plus que MERE et PERE.

 

 

LA MORT DE L’ENFANT.

 

Après avoir vu la mort des parents, ou ce qu’elle peut être s’il n’y a pas de repentir, il faut voir et bien voir, de façon réaliste, ce qu’est la mort de l’enfant.

Je n’ai pas vécu tout ceci de façon chronologique, mais je préfère replacer le tout comme un film, pour la simplicité du récit. Pour être honnête, je n’ai pas vu, mais j’ai eu un songe et un songe très fort sur sa mort. J’étais dans une chambre d’hôpital, dont on m’a caché le nom. Sur la porte il n’y avait pas le nom de la mère, mais : “FRICOT”. Fricot, fricotage... ça en dit long.

Puis brusquement, il y a eu un grand “CRACK”, et j’ai vu un paquet de lumière vive, jaune citron très clair, qui se mettait à courir dans tous les sens, complètement affolé. L’affliction de cela est augmentée du fait que “l’âme” est encore enveloppée de l’aura de la mère, comme si c’était elle. Mais je n’ai pas vu de douleur physique. Je n’irais pas affirmer qu’il n’y en a pas ; simplement je n’ai rien vu ni rien senti de la sorte. Par contre, l’enfant va vivre une douleur d’esprit atroce, durant quarante secondes à une minute environs. D’abord, il y a le feu de la vie qui le brûle comme du chlore. Un moment auparavant il était tranquille, bien au chaud, et brusquement, sans étape intermédiaire, il est plongé dans la vie alors qu’il n’est pas encore préparé à cela. Puis il est complètement perdu, courant çà et là, cherchant et ne sachant même pas ce qu’il cherche. Complètement seul, car d’instinct il ne veut pas nous voir. C’est peut-être la prérogative des esprits de ne voir que ce qu’ils veulent voir. La chambre est déserte, l’hôpital est désert, le monde entier est désert et ils sont seuls au monde. Enfin ils sentent et ne peuvent pas ne pas sentir la présence du diable, car le diable est présent, et pour cause. J’étais là, dans mon coin, invisible moi-même, et me sentant comme un monstre terrible à ses yeux, immobile et n’osant pas bouger, de peur de l’effaroucher. Cherchant à l’apprivoiser, lui montrer que je l’aimais bien, que je voulais l’aider comme je pourrais. C’est là que le songe a cessé. J’apprendrai plus tard qu’au bout d’une minute, leur chemin de croix est achevé, et qu’un ange porteur, de l’ordre des Chérubins, vient les chercher pour les mener à l’école du ciel. Pour eux le ciel est déjà commencé, mais cela, je ne le savais pas encore.

A la suite de ce songe, décrivant sa mort six ans auparavant, j’ai essayé de joindre cet enfant, afin de lui donner, si possible, un baptême de désir. On m’avait raconté que les enfants, avortés sans baptême, étaient condamnés à errer dans les limbes, gémissant, par troupeau entier, jusqu’à la fin du monde, sinon toute l’éternité. Cette vieille superstition traînait dans mon esprit. Imagination ou pas ? J’étais perdu dans un bleu d’azur infini, moi comme un supertanker pétrolier, lourd et sombre, avançant lentement et péniblement, et lui, léger comme une planche à voile, se dérobant à la vitesse du vent dés que je m'approchais. Chaque fois que j’allais l’atteindre, vlan ! Il filait comme un rayon de soleil qui prendrait peur de la pluie. Puis me vint comme une inspiration :

 

“Ce que tu veux faire est fait depuis longtemps. Mais c’est moi qui vais te libérer de l’enfer. Quitte ta douleur”.

 

J’étais alors dans une désolation terrible de toute ma vie, comme un bloc de granit qui serrait tombé dans la bouche d’un volcan ; et c’est lui, lui David, l’enfant roi, se jouant de toutes les forces mauvaises, qui m’a soulevé comme une plume, me rendant la légèreté de l’espoir que je n’espérais plus. Lui qui est venu me consoler, dans l’abîme où j’étais tombé. Je suis devenu l’enfant et lui le père ; Jésus renverse les rôles, Jésus met tout à l’envers. Il y avait encore du chemin à faire, beaucoup même, et encore maintenant, mais désormais avec l’espoir. David, tu m’as sauvé du désespoir, David, tu m’as sauvé. Mais, s'il m'est permis, un petit conseil aux mères en voie de guérison : Baptisez tout de même votre enfant. Donnez-lui un nom. Et ainsi vous pourrez le prier et lui parler. Tout ceci est bien réel, bien concret. Vous verrez.

 

L’APPEL.

 

Par quoi commencer, tout dans cette histoire est commencement ?

Les choses m’ont été données peu à peu, dans une pédagogie qui n’appartient qu’au Seigneur, mais la lecture de cette aventure ne serra vraiment possible qu’au ciel. Depuis de longues années, je sentais la présence d’un enfant, seul, comme dans une cathédrale endormie, toutes portes fermées, et sur le parvis, le peuple, transi, ne pouvait plus entrer. On se croit dans la lumière, on crie de joie dans la nuit glacée. Puis les choses se sont précisées dans ce groupe de prière, où justement la mère m’avait convié. A la fin de la prière, comme elle venait me dire bonjour, Je lui ai dit :

 

“Il y a un enfant qui m’appelle dans la prière ; il est très triste car il veut me parler et je n’arrive pas à l’entendre, je ne suis pas assez purifié pour cela. Je ne comprends pas ; je ne sais pas d’où il vient, ni qui il est et ce qu’il veut. Il a les cheveux... comme les tiens, et les yeux comme tes yeux, il est très beau, très innocent.”

 

Je me souviens alors que le visage de cette sœur s’est crispé de douleur, et qu’elle m’a tourné le dos. Je n’ai rien vu ni rien compris. Que les hommes peuvent être bêtes !.....Le créateur, dans sa tendresse, nous a fabriqués complètement nigaud, il n’y a rien à faire contre cela c’est définitif. Finalement, c’est peut-être la femme qui est la créature achevée de l’univers ; Chez l’homme, il manque quelque chose.

C’est au travail à mon bureau que la lumière me serra donné. D’un coup, il y a eu un courant qui m’a frappé au front, mais pas douloureux cette fois, et très apaisant, dans la paix. Une connaissance qui venait me dire :

 

“Bon, voilà ! Elle a avorté. Elle avait quatorze ans. Mais la paix, la paix”.

 

Pour étonné que je sois, non de l’aspect extraordinaire mais de la nouvelle elle-même, j’ai accueilli et j’ai accepté, dans la plus grande paix. C’est d’autant plus incroyable que je sois resté dans la paix, qu’en apprenant qu’elle avait avorté, j’apprenais du même coup qu’elle n’était plus vierge, moi qui la croyais si pure. Et pourtant, si, elle est pure, et très pure ; En tous les cas bien plus que moi. La condition sociale et l’obscurité actuelle de l’Eglise font que l’on vit des choses qui ne sont pas de nous. Est-ce que les enfants prostitués de Manille doivent être considérés comme ayant perdu leur innocence d’enfant ?

Ici je dois confesser une faute lourde, une trahison. Le Seigneur a bien voulu me confier un secret, grave, sur une femme, et j’ai parlé. J’ai parlé en associant son nom à ce secret. J’ai traversé une période très dure où j’avais l’impression d’être devenu fou. On dit que les grâces du Seigneur se reconnaissent car elle apporte la paix et l'équilibre, alors que ce qui vient de l'homme ou du démon ne fait que troubler. Mais il y a aussi des grâces d'ébranlement et d'angoisse, et la sagesse populaire nous dit que certaines grâces du Saint-Esprit entrent en brisant les vitres. On voit dans l'Ecriture, qu'après une vision, Isaï est troublé. Marie elle-même est troublée à l'annonce de l'ange. Et Jésus lui aussi quand il nous dit avant sa mise en croix :

 

"Et maintenant que dirais-je, mon âme est troublée".

 

J’ai voulu en parler pour trouver des points de repères auprès des hommes, au lieu de faire confiance au Seigneur, et finalement j’ai fait le mal. Mais je n’ai jamais voulu être méchant, jamais. J’ai trahi la confiance de Jésus et la confiance de l’intéressée. On dit que le diable révèle des secrets à certains, pour nuire à la réputation du prochain par le bavardage ; voilà le jeux que j’ai suivi par mon manque de confiance. D’autre part, l’écriture dit que l’on peut injurier un ami, mais que révéler un secret, et l’amitié s’envole à tout jamais. J’ai perdu son amitié, et je le mérite bien.

Mais, faut-il que celles qui ont vécu le drame de l’avortement et qui le regrettent se manifestent ? Celles qui en sont meurtris se taisent et crient dans le secret de leur cœur. Mais il est temps, pour ces femmes, de témoigner à leur tour aux autres femmes, de la douleur, du chagrin, et du viol de leur liberté que finalement, l’entourage, souvent leur impose. Qu’un cri de révolte se lève ! Mais je lui demande moi pardon de cette médisance, et d’autres que j’ai pu commettre à son égard. Je lui demande vraiment pardon, vraiment.

 

LA RENCONTRE.

 

La rencontre va avoir lieu un samedi pendant une adoration.

J’ai vu comme une tache d’huile qui se répandait sur mon front, comme si on m’appliquait une onction. Je crois que cette rencontre s’est faite par l’intermédiaire d’un Chérubin ange porteur, dont j’ai déjà parlé ; Les mêmes que l’on voit dans Ezéchiel, et qui semblent être des vaisseaux spatiaux, mais ce sont bien des anges, et ils nous déplacent dans l’espace spirituel. Leur mission est de prendre ces enfants par fratries de quatre ou cinq, et de les élever peu à peu jusqu’au ciel. Ce sont les éternels silencieux du ciel, toujours sur le point de parler mais ne parlant jamais. Leur unique mission est de montrer du doigt le trône du Père. Ce sont des supers, supers esprits ; En prenant tous les esprits de la terre, on n’arriverait pas au quart de la puissance d’un seul d’entr'eux. En outre, ils ont, il me semble, la capacité naturelle de percer la puissance contemplative des êtres. Quand ils prennent une fratrie d’enfant en charge, ils les mettent, dans leur esprit, dans une sorte d’apparence de monde terrestre ; Non pas dans une illusion, mais dans une contemplation d’amour du monde. Puis peu à peu, ils élèvent cette contemplation d’amour, degré par degré. Quand les enfants en sont enfin capables, alors, comme un vaisseau de l’hyperespace s’arrachant du continuum espace-temps, ils mettent toute la gomme et ils sombrent dans l’éternité, au pied du trône du Père Eternel. Par eux-mêmes en un instant ils pourraient se retrouver dans l’éternité, mais ils subordonnent leur puissance à la faiblesse des enfants, et c’est de la puissance contemplative des enfants dont je parle. On va dire : ho ! Qu’est ce que c’est que tout cela ? Je témoigne et je montre. Il faut que l’homme dans sa folie prenne conscience, et c’est en concrétisant les choses dans le détail que l’on y arrivera. L’intelligence a besoin de comprendre ; alors ne jouons pas les idiots. Je n’ai eu qu’un contact, comme ça, avec l’ange porteur de David ; Pas plus et pas moins que celui que l’on peut avoir de façon habituelle dans une communion de prière. Je m’étais amusé à le surnommer Papy pour le mettre en boite, et, petit clin d’œil, à mon travail on s’était mis à m’appeler Papy. J’ai vite arrêté mon manège. Ou plutôt non, car je continus à l'appeler Papy. Mais les bons anges ont de l’humour.

Il me faut maintenant vous parler du contact proprement dit, constitué de trois vues. Trois tableaux qui m’ont été donnés ce jour là, avant que le contact ne devienne rencontre pure et simple.

Le premier tableau semble être l’œuvre du chérubin, de Papy, et les deux autres de David lui-même, mais nous y reviendrons. Voyons d’abord ce que m’a montré Papy, et pardon Papy de t’appeler comme ça. Ou plutôt non. Et puis flûte !

 

LA JÉRUSALEM CELESTE.

 

C’est le premier tableau. J’ai vu les choses avec une acuité parfaite, et même encore mieux qu’avec mes yeux car je commence à devenir “mirro”.

Le ciel était d’azur, clair et léger. Elle était sur un campus d'étudiants, cherchant joyeuse et vive l’entrée de la Jérusalem céleste. Car il y avait là une formidable pyramide, colossale, s’élevant jusqu’au ciel : La Jérusalem céleste, le Carmel intérieur. Chaque pierre qui la constituait était grosse comme une maison, et sur un flanc était écrit en caractère hébraïque géant une prophétie. Mais c’est redoutable, plein d’une terreur sacrée, comme un million de cloches qui sonnent, ou une gerbe de diamants, et ça pousse à l’allégresse ; Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille ne peut entendre. Mais franchement, cette prophétie me donne les jetons. C'est terrifiant ; terrifiant de paix. Comme une voix qui sourde de l'infini ; Que plus rien désormais ne pourra arrêter. Et qui va nous annoncer, mais nous annoncer quoi ?

Cette prophétie est interdite, scellée, et moi-même je ne sais pas ce qu'elle dit, mais il y a prophétie, et une prophétie redoutable pleine d'espérance. C'est dommage, car j'aurais pu vite la calligraphier de mémoire tout de suite après, et aller ensuite aller demander sa traduction à un Hébraïste. Peut-être que cela aurait marché. Dans cette merveilleuse affaire, il y a un secret, il y a le secret !...

Mais vous voyez, l'avortement ne gène pas la miséricorde du Seigneur.

Petits détails qui m’ont fait hésiter. Je viole la règle de saint Jean de la Croix recommandant de ne pas tenir compte des détails ; et là, je pense que c’est justement les détails qui prouvent l’authenticité de ce que j’ai vécu :

Dans cette vision, elle avait les cheveux courts alors que je lui savais les cheveux longs. De plus elle avait un petit sac rond que je ne lui avais jamais vu. Cela m’a fait douter. Or, et je ne le savais pas, elle venait juste de se couper les cheveux. De plus par la suite, je l’ai vu une fois avec ce petit sac rond.

 

L’HISTOIRE DE L’AVORTEMENT.

 

Le deuxième tableau va m’être donné, il me semble, par David lui-même. C’est celui que je vous montre en couverture, et que je me suis efforcé de reproduire le plus fidèlement possible. Autant la première vue donnée par le chérubin me paraissait réelle, autant ce tableau prend des allures de dessin. J’ai compris plusieurs mois après : c’était un dessin, et un dessin d’enfant, comme dessinent les enfants, et même un dessin animé. Je dois être le premier “mystique” à pouvoir se vanter d’avoir eu une vision new-look dessin animé style Tex Avery. Et même…. Par la suite quand j’ai eu des logiciels de dessin, j’ai compris. Les deux dessins suivants m’ont été donnés par logiciel d’ordinateur, fait par David. D’ailleurs, j’ai moi-même utilisé un logiciel de dessin pour le reproduire, et j’arrive à un résultat assez proche de ce que j’ai vu. Non pas que le ciel, ou plutôt les limbes il me semble, aient besoin d’ordinateur, mais là-bas, les enfants sont élevés au plus près de ce qu’ils auraient connu sur terre. Et les enfants sont passionnés d’ordinateur, que je sache ? Donc il y a des ordinateurs, et il faut penser que cela est une bonne chose, prévue dans le plan du Père.

Le dessin se voulait très mystérieux, donc il était en marron. Vous voyez, il s’agit d’une symbolique très ésotérique. En haut il y avait un chameau. Un chameau c’est un chameau, et je pense qu’il parlait du loup dans la bergerie, du bonhomme cause du drame. Puis un landau, un landau vide, et trois autres landaus, peut-être promesse d'avenir, Que je n’ai pas reproduit sur le dessin. Sur la gauche un arbre à deux branches, cassé et desséché, comme le système génital de la femme. Comprenne qui pourra ; Pour ma part, je ne tiens pas à trop m’avancer, et il doit s'agir sans doute plus d'un état psycho-spirituel que physique. Dans l’animation de ce dessin, on la voyait se faire renverser par un bonhomme ; Un ours pouvait intervenir et ne le faisait pas. Puis elle se retrouvait avec un fil à la patte accroché à cet arbre cassé, et chaque fois qu’elle cherchait à partir, elle tombait. C’est alors que l’ours mal léché intervint. D’un coup de patte il cassa le fil qui la rendait captive, prit un essaim d’abeille dans l’arbre desséché, et le plaça dans le landau. Les abeilles, ça pique et ça brûle, mais ça pollinisent et ça apporte le miel. Remarque Il est gentil l’ours ; Il donne ce qui lui fait plaisir à lui. Mais un essaim d’abeille, comme cadeau, ça ne plaît pas forcément à tout le monde.

L’ours mal léché, c’est moi. Merci David ! Merci ! Quand je te verrai au ciel, j’aurai quand même deux mots à te dire, mais, bon............

Dernière scène qui m'a été montré : Elle se retrouve marié et heureuse. Pas religieuse, mais marié,

A la suite de cela, le Seigneur m’a permis d’effectuer une guérison intérieure. Pendant la prière du groupe, elle manifestait une douleur, des remords qui l’empêchaient d’avancer, selon ses propres dires. Il me fallait prendre la décision de parler, et le Seigneur me laissait seul juge de l’affaire. S’il y avait eu son frère, je n’aurais pas parler car il n’était sans doute pas au courant, mais il n’y avait que sa grande sœur. Il me fallait déchirer le voile de son désert l’empêchant d’être elle-même. Suffisamment peu pour qu’elle ne soit pas reconnue, mais suffisamment pour qu’elle puisse, elle, se dévoiler et partir de l’avant en renversant la vapeur. C’est alors que j’ai dit :

 

“Pour une jeune fille qui a un fil à la patte. Il s’agit d’un avortement vers quatorze quinze ans. Le seigneur Veut guérir sa mémoire et qu’elle découvre son vrai visage”.

 

Cela a fait l’effet d’une bombe, et elle est partie de l’avant, jusqu’à ce jour. Mais elle n’a pas compris une chose, dont Philippe Madre fait allusion : Habituellement, le Seigneur accorde une guérison, très rapidement. On croit alors que tout est arrivé, et que tout va venir très vite, et il ne se passe plus rien du tout. On en vient donc à penser que tout est raté, et même qu’il ne s’est finalement rien passé. C’est que le Seigneur, derrière une première guérison facile, a en vue une guérison beaucoup plus profonde. Une torsion très profonde de l’âme, qui ne peut se guérir qu’avec le temps. Parfois, même, cette torsion est notre vrai péché ; plus grave en l'occurrence que l'avortement, qui n'en est que la conséquence. Cette torsion est notre maison-rebelle, qui nous rend Adultère à Dieu l'Eglise et notre propre cœur, et qui bloque la venue de l'Esprit-Saint dans notre vie et nos paroisses. Ephraïm, lui, a su quitter sa maison rebelle : le protestantisme. Et nous, et vous ?

Beaucoup, dans le renouveau charismatique, après le succès de celui-ci dans le protestantisme, voudraient que l'Esprit-Saint cautionne leur maison rebelle. Mais ça, c'est pas possible.

Et quelle est cette maison rebelle ?

A mon avis, c'est le carcan, dans lequel on finit par s'écrouler de l'intérieur, faute de trouver la grâce du Seigneur. Sauf que certains s'y relève un jour, glacés, dans la superbe des "anges de lumière", mais pour semer la mort à leur tour.

Le carcan est un snobisme psychorigide, qui sous l'apparence de la piété, cherche à nous imposer une idéologie à la place de la doctrine chrétienne. Ici ça serra l'idéologie bourgeoise, ailleurs, ça serra l'idéologie paysanne ou populiste; Mais c'est pareil. Et je repense à cette parole terrible de saint Paul :

 

"Vers la fin viendront des hommes qui auront l'apparence du spirituel, mais qui en ruine la vitalité".

 

Le carcan tue l'amour vrai, et même certains curés se font flic de la "bonne société". Si on ne peut pas obéir à cette loi du cœur donnée par le Père des cieux, on ne pourra jamais trouver ni l'amour vrai, ni Jésus.

D'un coté il y a cette civilisation du plaisir qui nous pousse au péché, mais de l'autre il y a le carcan sous l'apparence de la piété, que sournoisement on nous impose, et qui tue notre vitalité spirituelle. Et comment voulez-vous trouver Jésus dans le carcan ?

Tout groupe finit par se constituer une loi; Avec quelques éléments d'Evangile. Et cette loi finit par faire une coquille vide. Il ne reste plus alors à Jésus qu'à envoyer des coups de " provoc " pour casser la coquille, et là, Jésus n'est pas tendre. Ce serrait plutôt Jésus chassant les marchants du temple.

A titre d'exemple, je repense à cette brave grenouille à bénitier qui se choquait auprès de son curé, que l'Eglise aie pu canoniser un clochard comme Benoît Josèphe Labre. Celui-ci, agacé lui répondit vertement :

"Madame, saint Benoît Josèphe Labre avait peut-être des puces, mais il les gardait pour lui. Vous, vous n'en avez qu'une seule, mais vous me l'avez refilée.

Autre exemple, celui de la bien heureuse Raton fille de joie, si cette histoire est vraie:

Sous Louis XIV, une fille du peuple dénommée Raton voulait entrer au Carmel. La mère supérieure, noble et de bonne naissance, du Carmel où elle se présenta, lui réclama cinq mille louis d'or de dote, comme condition d'entrée au couvent. Histoire de la décourager. Le Carmel, n'est-ce pas, c'est pas pour les filles du peuple ; où allons-nous autrement ? Pas de problème ! Raton partit faire le tapin dans les rues de Paris afin de constituer sa dote. La mère supérieure regretta ensuite de ne pas lui avoir réclamé dix mille louis d'or, vu la vitesse avec laquelle Raton collecta la somme réclamée. Le scandale éclata quand Raton manifesta au Carmel tous les signes de la syphilis ; Mais nul n'osa la chasser, car sa syphilis se porta exclusivement sur la pomme de ses mains, de ses pieds, de son front et de son cœur ………comme quoi on ne roule jamais le bon Dieu dans la farine.

Le carcan tue l'amour.

Jean Vanier a raison quand il nous dit que la guérison de la sexualité, c'est la tendresse. On ne peut pas rester pur sans une immense tendresse pour un être. Ceux qui nous coupent de cette source de tendresse font le jeu du prince de l'impureté. Y a-t-il connivence ?

Et vlan !.. Règlement de compte. Une bonne claque dans les gencives. Mais suis-je rester dans le Seigneur ?

Il y a un tout petit détail dans le dessin de David : L’ours. Il peut empêcher le malheur, et ne le fait pas. Ce détail m’a posé question, jusqu’à une prise de conscience douloureuse, et une prise de conscience confirmée par une parole de connaissance, que j’ai reçue d’un frère :

Il y a plusieurs années de cela, je rentrais à midi chez mon père, pas loin de mon lieu de travail, et je voyais passer une bande d’enfants de quatorze ans, elle y était. Et puis et puis...................

 

“Pour l’instant elle se trompe de lumière. Elle va d’abord tomber, puis se relever et monter très haut. Mais tu peux tout empêcher, pries pour elle”.

 

Moi j’étais un homme, marié, à l’abri, et je n’avais que faire du destin d’une gamine ; aussi mon premier réflexe a été un réflexe de colère moralisatrice, et je lui ai crié dans le secret de mon cœur :

 

“Si tu veux tomber, tombes”.

 

Comme si je définissais moi-même jusqu’où irait sa chute ?

Puis comme cela m’était malgré tout demandé, j’ai quand même fait une dizaine pour elle, mais pas vraiment de cœur, pas dans l'espérance. Et bien le Père n’aime pas les accusateurs. Et pour ce qui me semblait un détail minime, alors même que j'avais complètement oublié, cette anecdote cinq ans plus tard, il me l'a rappelé. On ne roule pas le bon Dieu dans la farine ; Ha ! Non. On ne roule pas le bon Dieu dans la farine, et pour les petits malins de mon espèce, il tient une ardoise à la main.

De semaines en semaines, je l’ai vu avec un jeune blanc-bec aux desseins évidents. Puis seul tous les deux. Puis elle toute seule, très triste. Le mal était accompli.

Comme tout changerait, si on ne passait jamais devant des jeunes sans une prière. Si les jeunes et les enfants étaient bombardés par la prière de tous les passants. Là, il y a une formidable mission de prière et de miséricorde que tout le monde peut faire. Moi ce que je sais, c’est que David, avec beaucoup de délicatesse, m’a révélé mon péché, et un péché très grave contre la miséricorde. C’était pour moi une pensée anodine, mais j’ai eu pour cette pauvre jeune fille le mauvais œil. Une malédiction qui s’est avérée, hélas, efficace, comme l’aurait été ma prière dans le cas contraire.

Cinq ans plus tard, c’est cette même jeune fille, très pieuse et très généreuse, qui m’a invité à une expérience d’effusion, sans que je la reconnaisse sur le coup, alors que j’avais oublié complètement cette affaire. Inutile de dire ce qui s’est passé. Je vous le répète, on ne roule pas le Père des cieux dans la farine.

 

TROISIEME TABLEAU.

 

Le troisième tableau m’a été donné comme à la dérobée, comme si David outrepassait une autorisation, pour me révéler ce qu’en principe je ne devais pas apprendre. Puis très vite, une éponge a effacé la scène, comme dans les logiciels de dessin d’ordinateur. Ce n’était peut être qu’une annonce sous condition. La seule chose que je puisse dire est que je passe sous la crosse d’un Evêque, et qu’ensuite je porte ma croix ; Je ne sais pas quoi, mais quelque chose commence. J’avoue que ce tableau me laisse bien perplexe, et je ne sais trop qu’en penser. Je ne pense pas que ce tableau soit en rapport direct avec le sujet ici traité, mais qui sait ? Il faut remarquer, et je viens juste de le découvrir à l’instant, que ces trois tableaux sont comme les mystères joyeux, douloureux, et glorieux. Il y a d’abord l’annonce de l’ange ; quelque chose de merveilleux et de joyeux. Puis l'histoire de l’avortement. Et enfin cette prophétie obscure, mais qui annonce la réparation, la résurrection, le triomphe de la miséricorde. Ce détail de fond m’avait échappé, et je le découvre presque huit ans plus tard. Ha ! Non vraiment ! Comment penser que tout ceci vient de mon imagination ? Mais ce serra hélas la réponse de ceux qui refusent de se remettre en cause ; Qu’ils jugent en toute bonne foi de leur motivation réelle.

 

LA RENCONTRE PROPREMENT DITE.

 

Elle va avoir lieu quelque temps plus tard, très vite. Je me sentais un peu bizarre, aussi je me suis allongé sur mon lit, et puis brusquement, je me suis retrouvé dans un paysage de pleine campagne. Je ne dis pas que je sois parti là-bas à cent pour cent, mais au moins à soixante. J’ai continué à garder conscience du lieu où j’étais. Disons que j’étais en deux lieux à la fois, sur mon lit et en même temps là-bas.

Il y avait là un grand champ, avec au bout, un chemin, où cinq enfants adorables étaient en train de faire une promenade en vélo. Quatre garçons et une petite fille. Quand je suis “arrivé”, les cinq regards se sont en même temps tournés vers moi, et un des quatre bonhommes s’est précipité vers moi avec son vélo rouge. Il semblait fou de joie de me voir, au point où je me suis demandé pourquoi. Il fonçait droit sur moi, et j’ai fait un écart de peur d’être blessé, puis je me suis dit : “Mais non voyons, on n’a jamais vu un vélo mystique blessé un "gugus" qui se balade dans l’hyperespace”.

Bon sang de bon soir, mais dans quel guêpier j’arrive parfois à me fourrer.

David a continué à foncer sur moi, et au dernier moment, il a fait un magnifique dérapage contrôlé, et c’est tout. Je suis revenu sur mon lit. C’est peu et cela dit tout. Ce sont des enfants comme les autres, élevés dans l’attente du ciel, comme les autres enfants, mais campagne campagne. Ils ont tout ce qu’il faut, mais vivent très pauvrement, à la dure. J’ai pressenti leur maison qui n’est qu’une masure. Le lit de David est dans la première pièce, c’est à dire une paillasse avec une couette, et pas de verrou car, et pour cause, il n’y a pas de voleur. David a les cheveux plutôt longs ; Là-haut, on est plutôt “cool”. Les anges qui élèvent ces enfants sont super-cool. D'ailleurs cela se voit au comportement qu'il a eu avec moi.

Petits détails pour ceux qui veulent des précisions :

Civilement, David avait six ans, mais il en paraissait treize. D’autre part quand il fonçait sur moi, tour à tour il apparaissait et disparaissait, alors que les quatre autres enfants, à la tangente de mon regard, continuaient à être visible. Mon fils à qui j'ai vaguement raconté l'affaire, et qui fait un D.E.A de physique mathématique, m'a expliqué qu'entre les deux mondes, si l'écoulement du temps est différent il peut y avoir un phénomène d’interférence de Fresnel entre l’écoulement des deux temps, expliquant ces disparitions quand David était sur un nœud. Cela est possible dans la physique ondulatoire, et impossible dans la physique quantique. Houait ! Houait !...

Par la suite, et pendant deux mois, David a continué à venir me voir ; il était toujours là, d’une façon habituelle, pour un oui ou un non. Puis, un jour, il s’est campé devant moi, comme un enfant à la torture à qui l’on impose une séance de peinture ou de photo. J’ai compris. Il venait me dire au revoir. Alors, une fois de plus, j’ai violé la règle de saint Jean de la Croix, et j’ai bien mémorisé son visage, autant que je pouvais le faire, puisque c'était la seule chose à faire pour libérer David de cette corvée. Lui était là, l’air de me dire :

 

« Alors, il y en a encore pour longtemps ? »

 

Et je lui ai fait comme ça ! … Des mains:

 

"Mais cool David, cool, ça va c'est bon, je n'y suis pour rien moi".

 

Puis peu à peu, son visage s’est dissout, et je ne l’ai plus jamais revu. Adieu David, prends le grand vent du large, parts vers l’azur qui t’attend, et je t’aime, comme l'un de mes fils.

 

QUE DIRE ET QUE PENSER ?

 

Que dire et que penser ? Et tout d'abord comment me situer par rapport à cette incroyable histoire ?

Et bien, au risque de choquer, je dirais que, dans le camp de ceux qui sont contre l'avortement, je me place comme l'avocat, non pas de ces enfants victimes de l'avortement, mais de ces femmes. Et je sens bien que de là-haut les petits bouts de choux sont d'accord avec moi. Après tout, si moi-même je n'ai jamais été mêlé à un drame de ce genre, c'est surtout un coup-de-bol J'aurais pu. Les femmes sont souvent les premières victimes. Et l'on ne réglera pas la question en traînant Jésus devant Pilate. Ni en votant fasciste.

Alors pour ma part je suis témoin. Je suis en même temps avocat de toutes ces femmes, et témoin que ces enfants existent. Même si cela peut paraître paradoxal.

Que demande t'on à un témoin d'un accident de la route, de juger, de jeter la pierre et de condamner ? Non ! On lui demande simplement de dire ce qu'il a vu, et d'autre jugeront. Chacun jugera, déjà pour lui-même. Et bien moi, au risque de passer pour un fou, j'ai vu et je suis témoin : Ces enfants existent.

Et d'ailleurs, j'ai peut-être même parler un peu trop du bon Dieu et de ses anges, ce qui risque de gêner ceux qui ont du mal à croire en Dieu. Car dans l'expérience que j'ai vécu, pour être honnête, Dieu et ses anges restent en toile de fond, pressentis et suggérés et non vu. La seule chose vu et affirmé dans ce qui m'a été donné de voir, c'est que ces enfants existent. Un point c'est tout. Je suis témoin et j'affirme qu'après leur mort, ces enfants existent. Que dès le premier moment de la conception, il y a une personne humaine à part entière.

Maintenant, si je peux donner mon impression personnelle, Je pense que les cinq enfants se sont donnés la main en ronde, et que le chérubin porteur a mis la gomme pour le voyage d’ascension vers l’éternité. Une fois lâché dans l’éternité, il repartira sur terre pour une nouvelle cargaison, et il sait déjà où il doit aller. Le mouvement de ces Chérubins forme une danse à la géométrie parfaite. Ils contrôlent tout, et jusqu’au dernier moment, ils auront l’œil sur la mère pour opérer l’union entre elle et l’enfant. C’est important que cette union soit rétablie avant que l’enfant ne sombre dans l’éternité. Pour David et ses frères, je pense que l’apparence de monde s’est dissoute. Le contact est rompu, et comme des mouettes qui annoncent la terre nouvelle, il y a déjà des zones de singularité où son être flambe comme du papier cigarette. Mais ce n’est pas encore, à l’heure où j’écris, l’aube éternelle. Bon voyage, non pas monsieur Dumollet, mais David. Bon voyage.

Ces enfants n’ont rien perdu de ce que l’homme a voulu leur ôter.

C’est comme une troisième race, qu’à la fin des temps, le Seigneur est en train de se constituer. Il y a la race des anges, la race des hommes, et la race des enfants avortés. La race des Seigneurs enfants rois. Comme si nous avions perdu notre droit d’aînesse pour un plat de lentille.

Chez les anges, il y en a qui ont mal tourné. Chez les hommes aussi. Mais chez ces enfants, ils ont tous choisi papa, le Père des Cieux. Tous, sans exception. Ils sont hommes par leur origine, mais ange par leur mort, qui a été leur naissance. Et par cette naissance de mort, ils sont comme immaculés, car leur mort leur tient lieu de baptême. Ils sont vierges. Martyr, et enfants, comme la petite Thérèse. Ils sont vierges, martyr, enfant, et quasi-indemne du péché. Ils sont la race bénie du Père, et ils vont revenir sur la terre. Non pour nous terrifier, mais pour la bénédiction. Et si le Père des cieux les retient encore, c'est non pas par bonté mais par justice. Car on ne mérite pas encore une telle bénédiction. Et quand le nombre de cette race sera atteint, le Père des Cieux s’écriera :

 

“Stop, cela suffit, ici s’arrête l’orgueil de tes flots”.

 

Et je vous jure bien qu’alors, la terre arrêtera sa folie meurtrière, mais je vous en supplie, demandons pardon au Père, et à l'enfant.

 

 

 

Pour finir, je vous donne cette prière de bénédiction qui m'a été donné au moment des faits.

 

 

 

 

Ici, s'arrête, l'orgueil de tes flots

Tu n'iras pas plus loin.

Le doigt, d’un simple enfant,

Te le commande,

Tu n’iras pas plus loin.

Ici, se brise, ta course folle,

vers tous les plaisirs,

Tu n’iras pas plus loin.

Ici, s'écroule,

Ta folie d’orgueil,

Tu n’iras pas plus loin.

Reçois,

Le pardon du Père,

Tendresse Eternelle,

Qui veut te pardonner.

Reçois,

Le pardon du fils,

Sagesse Eternelle,

Qui veut te sauver.

Reçois,

Le don du Saint-Esprit,

Puissance Eternelle

Qui veut te sanctifier.

Reçois,

La bénédiction du Père, celle du Fils,

Et celle du Saint-Esprit.

 

 

Deux questions posées à Philippe :

 

Le rôle des habitants HUMAINS du Ciel dans leur éducation.

Franchement je n'en sais rien. Ce rôle doit bien exister, mais je n'ai "senti" que la présence de l'ange porteur. Sans doute le Seigneur a t'il voulu insister sur notre rôle à nous, et non celui des autres ?

Pour la deuxième question :

 

La possibilité d’un baptême de désir venant des habitants de la terre.

Je réponds à cette question dans le texte. En effet à un moment j'ai le désir de poursuivre David pour lui administrer un baptême de désir, et celui-ci me répond :

"Ce que tu veux faire est fait depuis longtemps...................". 

Qu'on se rassure; Il y a dans l'Eglise suffisamment de prières et de désirs pour baptiser tous les enfants avortés, ou mort en fausse couche. Mais il faut continuer à prier pour cela. Et surtout, c'est très important que les parents, ET SURTOUT LA MERE, se réconcilie avec son enfant en cas d'avortement. L'enfant n'attend que ça pour que son bonheur soit complet.

A mon avis, le mieux pour, pour la mère, et de faire une petite cérémonie de baptême dans la prière, et de lui donner un nom. Comme ça elle pourra lui parler.

Cordialement.

Philippe. 

 

 

 

Un clin d’œil du Ciel à une de nos mamans adoptantes, 23 avril 2005

 

Cher Jean,

Je ne te l'ai pas dit mais j'étais partie à la messe au Carmel je viens juste de rentrer j'ai eu un merveilleux signe qui conforte tu vas voir ce que nous vivons en ce moment  me faisant penser au titre d'un des livres de la petite Thérèse "l'épreuve et la grâce."

J'espère qu'il sera un baume sur ton coeur pour fermer la plaie tes attaques que tu reçois en ce moment j'arrive donc au Carmel avec une amie après avoir récité dans la voiture en chemin les mystères joyeux où évidemment il y avait notre intention de prières pour les enfants morts sans baptême

 

Je m'agenouille devant le tabernacle pendant un moment avant que les soeurs n'arrivent (en fait il n'y avait pas de messe aujourd'hui mais une célébration sans prêtre avec la communion) et je reçois deux prénoms qui se bousculent en même temps , Carine et Amandine et je me dis mais habituellement je n'adopte qu'un enfant à la fois.

 

Mais cette idée s'impose à moi je demande donc le baptême pour ces DEUX petites.

Or voici que pendant les intentions de prière, une des carmélites rend grâce à Dieu pour la naissance de jumelles qui viennent de naître Clémence et un autre prénom que je n'ai pas entendu. J’ai été en effet troublée à cet instant par la coïncidence, en pensant que j'avais reçu deux prénoms féminins en début de célébration.

 

J'y ai vu tout de suite un signe.

 

Mais ce n'est pas tout la parole a été lue et je l'ai écoutée bien entendu et j'ai prié pour l'adoption spirituelle et le baptême de désir pour l'entrée dans la vision béatifique de Carine et d'Amandine.

Sur le chemin du retour je me suis trompée de route et nous avons eu le temps de réciter les mystères lumineux et pendant que nous venions d'entamer les mystères douloureux l'Agonie de Jésus à  Gethsémani voilà que l'évangile qui avait été lu me revient en mémoire je te le cite: Saint Jean 14 7à 14 (extrait) : "Amen, Amen, Je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi; Il en accomplira même de plus grande que Moi puisque je vais vers le Père. Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que mon Père soit glorifié dans le fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, Moi, je le ferai." 

C'est pour moi complètement extraordinaire. Cela veut dire que là-haut, les habitants du Ciel sont tous avec nous.

 

Ecoute la suite. Je suis assise en ce moment pour t'écrire et j'avais le passage de mémoire mais voulant te le donner de façon précise. J'ai pris mon Missel Magnificat avec les paroles et la messe du jour ainsi que le saint du jour.

 

Et j'avais demandé hier soir à la sainte Vierge avant de dormir qu'elle nous envoie Saint Michel pour faire le ménage dans les débats violents qui ont lieu en ce moment dans le forum de discussion sur le refus par certains théologiens de tout salut des enfants avortés.

 

Et le saint d'aujourd'hui s'appelle saint Georges et je ne te fais pas de dessin pour que tu puisses comprendre qu'il est un émule de Saint Michel. C'est ce qui est dit dans mon livret. Il est le pourfendeur du Dragon. Je crois que nous devons le prier particulièrement. Nous recevons un miracle aujourd'hui pour sa fête.

 

C'est un signe inouï que nous recevons tous les deux, qui en quelque sorte consacrent notre mission je crois en notre victoire plus que jamais, tous ces petits entrent au Ciel grâce à nos adoptions, c'est très clair.

Louée soit la très Sainte Trinité !

Ton amie Marie.

 

Quand Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus met son Doctorat au service de cette adoption, 03 mai 2005

 

 

Cette spiritualité de l’adoption fut violemment attaquée par les interventions d’un théologien thomiste qui, au mois d’avril 2005, mit toutes les ressources d’une logique rationnelle à soutenir la damnation éternelle des enfants avortés ou morts sans baptême. Le dogme pourtant clair : « Dieu propose à tous son salut » était formellement interprété par lui de la façon suivante : « A tous, sauf à ces enfants ».

 

Or, voici que le 1er mai 2005, Jean trouva fortuitement cette poésie de Ste Thérèse de Lisieux :

 

Titre : « A mes Petits Frères du Ciel, les innocents. »

 

 

10 O Seigneur ! tu connais de mon âme exilée

Les voeux ardents

Je voudrais moissonner, beau Lys de la vallée

Des Lys brillants

Ces Boutons printaniers, je les cherche et les aime

Pour ton plaisir

Sur eux daigne verser la Rosée du Baptême

Viens les cueillir......

 

11 Oui, je veux augmenter la candide phalange

Des Innocents

Mes souffrances, mes joies, je les offre en échange

D'âmes d'Enfants.

Parmi ces Innocents, je réclame une place

Roi des Elus.

Comme eux, je veux au Ciel, baiser ta Douce Face

O mon Jésus !.....

 

"Marie, notre maman adoptante tomba par hasard sur un texte de Ste Thérèse de Lisieux à son retour de la messe du 23 avril 2005 qui parlait d'adoption, sujet au coeur de la polémique avec le théologien thomiste et l'Evangile de la liturgie ce jour était : "Tout ce que vous demanderez en invoquant mon Nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié par le Fils. Si vous demandez quelque chose en invoquant mon nom Moi Je le ferai"

Le 3 mai 2005 après avoir lu l'Evangile du jour, par coîncidence le même que celui du 23 avril 2005, Marie trouve encore par hasard le poème de Ste Thérèse dont le titre est "Père Eternel, votre Fils unique" ( prière n°13 dans l'Epreuve et la Grâce), or sa première phrase est :

 

 

Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous le donnera.....

 

Père Eternel, votre Fils Unique,

le doux enfant Jésus est à moi puisque vous me l'avez donné.

Je vous offre les mérites infinis de sa divine Enfance

et je vous demande en son Nom d'appeler aux joies du ciel

d'innombrables phalanges de petits enfants

qui suivront éternellement  le Divin agneau.

 

Au travers de ces deux témoignages, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus avec la coopération de l'Esprit Saint met vraiment sa théologie au service de notre apostolat de prières pour l'adoption spirituelle des enfants morts sans baptème en pointant par deux fois à l'aide de ses deux poèmes, l'Evangile du jour .

Elle nous dit en quelque sorte au travers de cette histoire : "Demandez donc au nom de Jésus, comme moi, et vous recevrez ce que vous demandez."

                                                                                     Jean et Marie

 

 

 Témoignage d'après le Professeur René Lejeune, Ed. du Parvis

 

Chers amis,

Voici un témoignage paru aux éditions Parvis dans un livre de René lejeune, sur le baptême des enfants avortés, où il est prouvé, encore une fois, que la Miséricorde est toujours agissante, et que rien n'est jamais dédespéré.

GUERISON BOULEVERSANTE D'UNE MERE

(d'après René Lejeune " Victimes de l'avortement ", éd. du Parvis)

Elisabeth était enceinte, elle en fit part à David, mais la réaction de l'homme fut brutale; elle préféra perdre son enfant plutôt que son amant. Plus tard, son accablement proche du désespoir l'a poussée à se rendre dans une église. Dans la nef, un vieux prêtre passait à sa hauteur, et comme mue par une poussée irrépressible, elle se leva et demanda au prêtre si elle pouvait se confesser. C'est là qu'elle dévoila au prêtre sa vie brisée, son immense détresse; le vieux prêtre lui confia qu'il venait d’offrir sa vie à Dieu en réparation de ce crime abominable de Satan qui blessait un si grand nombre de femmes.

Elisabeth écoutait ses paroles entrecoupées de tendres : "Mon enfant", "Ma petite enfant", ou encore : "Ma pauvre petite enfant". Peu à peu le visage de la femme s'inondait de larmes; plusieurs fois elle ne put réprimer un profond sanglot, mais ses larmes effaçaient peu à peu son malheur. C'était à la fin des larmes de joie: pur bonheur qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Il lui était proposé de revenir pour une démarche de totale réconciliation "avec Dieu, avec vous-même, avec votre enfant". Elisabeth sortit de là comblée d'une joie grave et de certitude nouvelle, elle avait envie de chanter.

Lorsqu'elle revint, Marina l'accompagnait, son amie qui avait, elle aussi, eu 3 enfants avortés... La 2ème confession fut un flot de grâces dont le Seigneur les combla et Elisabeth fut cette fois sans larmes mais comme submergée intérieurement de bonheur. Marina, elle aussi, avait l'impression de marcher sur un nuage...légère comme un oiseau à la sortie du confessionnal. Alors le Père leur expliqua que dans l'au-delà, ces petits attendaient d'être reconnus par leurs mères et enveloppés de leur amour ils tenaient infiniment au rétablissement du lien d’amour qui les lie à leur maman ; pour cela, les mamans devaient d'abord donner un nom à ces enfants. "Le nom, c'est le reflet de l'âme", leur dit le Père, "et nommer un enfant, c'est le faire naître aux yeux du Monde; et vous, les mamans, en leur donnant un nom, vous établissez formellement avec eux, le lien de la vie".

Le Père suggéra aussi aux femmes de trouver un vrai père adoptif et il leur conseilla St Joseph, d’autant plus que, par ce choix, elles seraient pour ainsi dire, intégrées dans la Ste Famille de Nazareth"

D'autres occasions leur permirent de recevoir des enseignements simples, clairs et chaleureux sur la miséricorde de Dieu et la Communion des Saints, le pouvoir de lier et de délier, accord par le Seigneur à Pierre et ses successeurs, sur le sacrement de baptême et ses suppléances : le baptême de sang et le baptême de désir…Qu'il importe que les mamans, dans le repentir et la réconciliation, implorent l'Église d'accorder le baptême à leurs enfants: "Comptez sur l'infinie miséricorde de Dieu" insistait le Père, car si l'Église n'a pas encore explicitement accordé le baptême de sang et de désir aux enfants que leurs mères retrouvées lui présentent, ne convient-il pas de s'en remettre au Dieu d'Amour qui veut attirer à Lui le plus infime élan d'amour jailli d'un cœur humain; et ce sera le cas pour un enfant, victime tragique d'un refus de vie, qui n'a que sa maman réconciliée pour confier sa détresse au Seigneur (sa maman ou, à défaut, une autre personne proche par le sang ou par le cœur).

Le grand jour arriva enfin... Les victimes de l'avortement, l'enfant immolé et sa mère ou sa famille en quête de réconciliation, éprouvent- ce besoin imprescriptible de puiser dans le trésor inépuisable de la miséricorde que l'Eglise s'est vue confier par le Seigneur, Maître de toute vie. Le vieux prêtre prit donc l'initiative d’une cérémonie, déployée dans le cadre de l'Eucharistie, pour consacrer les enfants à la grâce du Christ et de l'Eglise.

Au début de la messe, il leur dit :

"Avez-vous pleinement conscience de la présence parmi vous des quatre petits, que vous avez perdus? "

"Regrettez-vous de tout cœur d’avoir demandé ou accepté qu'on les sacrifie? "

"Etes-vous prêtes à vous réconcilier avec le Seigneur, avec vous-mêmes, ainsi qu'avec ceux qui vous ont infligé des blessures? "

Un sanglot de bonheur secoua, à ce moment précis, le sein d'Élisabeth; Marina ne put retenir ses larmes. Un petit espace du Paradis se recréait à la lueur du cierge que chacune tenait dans la main. Les voici réconciliées et déjà guéries intérieurement par la célébration de l'Eucharistie, sommet de toutes les actions sacrées de la vie chrétienne et de la vie tout court, de par l'univers.

A l'offertoire, ce sont les enfants eux-mêmes qui furent déposés par le cœur de leur maman et par le prêtre devant l'autel du sacrifice divin :

"Etes-vous prêtes à accueillir dans la tendresse de votre cœur de maman, Marie-Pierre, Jean-Marie, Marie-Noëlle et Marie-Maximilien ?"

"Demandez-vous à Dieu, de toute votre âme, avec toute la puissance d’une prière ardente, qu'Il veuille bien accueillir en Son Cœur, vos enfants ?"

"Demandez-vous en même temps à la Sainte Eglise qui accueille votre désir bien réel qu'elle veuille bien incorporer chacun de vos enfants dans son sein, pour les offrir à l'Agneau immolé, l'unique voie qui mène au Père des Cieux ?"

"Suppliez-vous la Ste Eglise qu'elle vienne à reconnaître chacun d’entre eux, si elle le veut bien et quand elle le voudra, comme un de ses membres ?"

Les "oui" de Marina étaient ponctués de larmes de reconnaissance, habitée qu'elle était alors par une sorte de ravissement semblable à une parcelle d’éternité. Avec Elisabeth, elle répondit radieusement "oui" à la question finale:

"Voulez-vous choisir St Joseph, comme Père adoptif de vos enfants ?"

Après cette intense et unique préparation, elles vécurent la consécration et la communion comme un sommet de l'existence. Dès lors, elles se sentaient rajeunies, régénérées, des femmes nouvelles recrées en Jésus, le Sauveur qui demeurerait désormais en elles. Elles sentaient bien qu'elles n'auraient plus à souffrir de la soif angoissante que, livrées à elles-mêmes, elles auraient été incapables d’étancher.

Six mois après cette Eucharistie inoubliable, le vieux prêtre rendait sa belle âme à Dieu. Dans l'église remplie de fidèles, on était sûr Raccompagner un Saint à sa dernière demeure.


amitiés

Christian

 

 

Témoignage du Père Jean-Yves: L'adoption des enfants morts avant leur naissance, Chrétien Magazine, mars 2005

 

Articles "Guérir des blessaures de l'Avortement" dans la communion des Saints

"Guérir des blessures de l'avortement dans la communion des saints"

Un prêtre qui confesse assidûment avec une attention spéciale à la guérison intérieure constate fréquemment les séquelles conscientes ou inconscientes de l'avortement.

Il a élaboré progressivement un chemin de prise de conscience libératrice qui conduit beaucoup de chrétiens à la paix en vivant la communion des Saints (Réné Laurentin).

 "Guérir des blessures de l'avortement en vivants la communion des Saints"

 Le samedi 15 janvier 2005, 10000 personnes dans Paris soutenaient, trente ans après la loi Veil du 17janvier 1975 (Jour de Notre Dame de Pontmain), un loi à l'encontre du "plus petit", l'enfant à naître qui devient de fait le premier des exclus de la société des hommes. C'est à dire ces "êtres humains à l'état d'embryons et de foetus " mais qui n'en sont pas moins de réels enfants. Nous l'avons tous été à notre premier jour... Jésus lui-même l'a été en accomplissant le grand miracle de l'Incarnation et celui, trois jours après, de la sanctification de Jean Baptiste par la voix de Marie, lors de la visite à sa cousine Elisabeth. Marie elle même dès le premier instant de sa conception, avait reçu venant du Christ par anticipation, la grâce de l'Immaculé conception. Notre pape Jean Paul II est venu célébrer les 150ans de la promulgation de ce dogme  le 15 Août, à Lourdes. C'est là qu'il pleura sur la France, à Massabielle, puis qu'il fit appel aux femmes pour réaliser ce que les hommes n'ont pas réussi à faire : défendre la vie du premier instant de la conception jusqu'au dernier souffle.L'être humain est dans l'embryon d'un jour comme l'arbre est dans la semence mise en terre.

 

"Connaissez la vérité"

Je suis hélas très souvent cobligé d'évoquer avec le plus de compassion possible cette terrible réalité.

Mais "connaissez vous la vérité car elle vous rendra libre" (jean 8, 32) nous dit Jésus.

C'est donc en partant de cette vérité qui consiste à dire clairement que tout avortement revient à éliminer un enfant qu'avec nombre de femmes, mais aussi de compagnons (car pour le moins les 2 sont concernés) nous pouvons emprunter le seul chemein de libération,de guérison, et de Vie possibleque nous découvrons dans le Christ. Ce chemin nous est indiqué par la foi lumineuse de l'Eglise Catholique et en particulier l'article de notre foi à "la communion des saints"

 

Je dois ici vous livrer un témoignage précieux que j'ai donné avec à la clé une réactions en chaines de conversions et de confessions plus complètes.

C'était lors d'une messe pour la guérison de l'arbre généalogique d'une famille. Participait à cette Messe une mère bénéficiant d'un charisme particulier : le contact avec les âmes des défunts et de prier pour elles. Lorsque j'expliquai aux participants que dans cette célébration nous devions prier pour les enfants avortés et même les fausses couches de nos familles, elle sursauta en me disant qu'elle avait vécu trois fausses couches et me demanda :"Que faire pour rérarer ce manque ?"

Je lui dis alors qu'il était important en premier lieu de leur demander dans la prière quels étaient leurs vrais noms pour Dieu. Ensuite, d'esprimer un baptème de désir pour eux,sachant que du côté de Dieu, du ciel ce baptême existait déjà. La troisième chose était de s'engager à prier non pas tant pour eux qu'avec eux et à leur intention, en vivant désormais la communion des saints au quotidien :communion de penser, d'amour, de prière (exemple offrir sa journée et un Ave Maria avec eux)et d'Eucharistie (exemple : communier à la Messe sacramentellement pour eux et en union avec eux communiant dans la Gloire), mais aussi et d'bord communion dans le paedon de Deiu reçu par le sacrement de réconciliation. Surtout avec les enfants non acceptés lors d'un avortement.

C'est ainsi que dans la prière elle reçut les noms de Marie (morte à 5 mois), Jacinta (3mois) et Lucie(à 4 mois). Juste après avoir exprimé le baptême de désir elle entrait en extase et vit le SACRE COEUR qui ouvrit une porte par laquelle sortirent 3 enfants devenus jeunes adultes, rayonnants et revêtus d'une grande robe blanche jusqu'aux pieds. Dans une grande joie qui se reflétait sur le visage de leur mère, les 3 enfants lui dirent d'un même choeur :"Merci, Maman, maintant on va pouvoir t'aider "

Puis ils lui ont fait ensemble un signe d'au revoir. L'extase se termina, mais la vie des Saints dans la communion commençait vraiment. Il y a donc bien un avant et un après. La mère considère maintenant qu'elle n'a pas que 4 enfants (vivants) mais bien sept puisque les 3 du ciel n'ont de cesse de l'aider désormais.

"Ils sont dit-elle dans la lumière totale. Ceux sont eux qui me soutiennent dans mes prières pour les défunts et dans les besoins de ma vie quotidienne. Je leur demande : aidez-moi, éclairez-moi, que dois-je faire ? Ma vie a changée. Avant je ne savais pas où ils étaient. On m'avait dit que c'était juste un morceau de chair. Pour moi maintenant j'ai sept enfants."

Je peux témoigner que j'en suis très heureuse, comme le deviennent toutes ces femmes, mais aussi les hommes qui entrent dans cette conversion pour vivre dans la communion des Saints au quotidien. Seule rération véritable, d'après l'expérience que j'en ai, qui soit à même de guérir des blessures non cicatrisées, parfois depuis de longues années

Une dame de 80 printemps, très croyante et fidèle pratiquante témoigne que depuis la fausse couche qu'elle fit à l'âge de vint ans, il lui "manquait quelque chose" qui la laissait insatisfaite.

Ayant vécu le baptême de désir, elle en est maintenant apaisée et même joyeuse.

fin de citation